Le mot du Maire de Saint-Dié-des-Vosges

La culture pour comprendre notre monde
et faire en sorte qu’il soit plus beau

Défendre et promouvoir la langue française et la culture lorraine… Quelle belle mission que celle du Comité Erckmann-Chatrian qui ouvre ses trois prix à des écrivains lorrains ou des écrivains non-lorrains ayant publié un ouvrage de valeur sur un sujet lorrain.

L’écriture peut être une thérapie, des mots contre des maux ; elle favorise aussi le développement personnel, développe l’expression, transmet l’émotion, vide la tête, permet de laisser son empreinte dans un monde dans lequel on ne fait que passer. La lecture contribue à stimuler le cerveau, diminuer le stress, tranquillise l’esprit, nourrit l’esprit d’un autre regard. Ecriture-lecture ; écrivain-lecteur : le lien entre les deux n’est que plus beau lorsqu’il est permis par des connaisseurs, des érudits comme ceux qui composent le Comité Erckmann-Chatrian. Avec un tel degré d’exigence que le Prix Erckmann-Chatrian est, depuis l’après-guerre, qualifié de Goncourt Lorrain. Parce que la Lorraine regorge de talents, parce que le prix Erckmann-Chatrian est une telle vitrine, une quarantaine d’auteurs tentent chaque année d’inscrire leur nom au tableau d’honneur.

Sophie Cherer, Gaston-Paul Effa, Philippe Claudel, Pierre Pelot, Gilles Laporte, Jeanne Cressanges, Yves Simon, Maria Pourchet ou encore Nicolas Mathieu sont quelques-unes de ces plumes lorraines de sang ou de coeur qui ont su, par leurs écrits, séduire. Séduire le jury autant que le public.

L’édition 2015 a consacré Hélène Gestern et Portrait d’après blessure (Arléa). La Bourse Histoire a été attribuée à Alain Petiot pour Les Lorrains et les Habsbourg (Mémoire et Documents) tandis que François Le Tacon a remporté la Bourse Lorraine avec Arts de la Table et Art Nouveau (Serge Domini). Trois lauréats qui recevront leur prix le 21 mai 2016 à Saint-Dié-des-Vosges.

Saint-Dié-des-Vosges, cité de plusieurs belles plumes. Emile Chatrian, bien sûr, qui a résidé au château de L’Ermitage entre 1870 et 1880. Mais aussi Christian Bareth, Gabrielle Baron, Andrée Barret, Jacques Brenner, Pierre Ficy, Yvan Goll, Sylvette Huntzinger-Lamy, Maxime-Benoît Jeannin, François Jodin, Henri Thomas…

Saint-Dié-des-Vosges, cité où la lecture, et notamment son accès au plus grand nombre, est au coeur de la politique communale et intercommunale et figure parmi les grands chantiers que je mène avec mon équipe. Alors c’est une véritable fierté que d’accueillir cette cérémonie qui place la littérature sur le devant de la scène. « Avec l’inégalité d’éducation, je vous mets au défi d’avoir jamais l’égalité des droits ! » disait Jules Ferry, autre enfant de Saint-Dié. La culture fait partie de cette nécessaire éducation, l’écriture et la lecture permettent de nous élever. De comprendre notre monde pour faire en sorte qu’il soit plus beau.

David VALENCE
Maire de Saint-Dié-des-Vosges
Président de la Communauté de Communes de Saint-Dié-des-Vosges
Conseiller Régional Alsace Champagne-Ardenne Lorraine

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